Qu’attendre de l’année 2021 ?

Alors que l’année 2020 s’achève doucement (vivement !), qu’attendre de l’année 2021 ?

Les pistes de la Convention Citoyenne pour le Climat

Les auteur·e·s de la Convention Citoyenne pour le Climat ont répondu à cette question en émettant une série de recommandations qui pourraient (ou auraient pu) devenir applicables en France. Car ce qui leur était demandé était tout bonnement de permettre une baisse d’au moins 40% des gaz à effet de serre d’ici 2030, ce par rapport à l’année 1990. Tout cela en gardant à l’esprit un principe essentiel : celui de la justice sociale.

Premier levier identifié par les auteur·e·s sur le volet de l’alimentation (Se Nourrir), la restauration collective ! Pour « engager la restauration collective vers des pratiques plus vertueuses« , les auteur·e·s de la Convention proposent de « passer à un choix végétarien quotidien dans les self-services à partir de 2022 et inciter la restauration collective à menu unique à développer des menus végétariens« . On dit oui !

Les parlementaires aussi abondent dans le sens du végétal

Assiettes Végétales mobilise les membres de l’Assemblé nationale et du Sénat sur la végétalisation de la restauration collective. Végétalisation des études de diététique et de cuisine, généralisation de l’accès à une option végétale quotidienne dans les restaurants universitaires… De plus en plus de parlementaires se rallient à la cause et interpellent le gouvernement par le biais de questions écrites. Ceci témoigne de l’universalité de la question de l’alimentation végétale, qui rapproche des hommes et femmes politiques de tous partis.

Tandis que citoyen·ne·s et parlementaires reconnaissent le rôle de notre alimentation dans l’amélioration du sort de notre planète, les décisions gouvernementales devraient suivre, n’est-ce pas ?

Oui… Mais ?

Oui, mais en fait pas vraiment. Si les citoyen·ne·s ont été sollicité·e·s pour trouver des solutions, c’est au gouvernement français de décider lesquelles retenir. Or, surprise, l’option végétarienne quotidienne au menu de la restauration collective, pourtant facile à mettre en œuvre, n’a pas séduit l’exécutif. Pas assez, du moins, pour être acceptée telle quelle. Greenpeace France regrette un « détricotage » des propositions citoyennes, et pour cause, ce principe restera de l’ordre du volontariat, le choix incombant aux restaurants collectifs de prendre ou non la bonne décision pour la planète et la santé de toutes et tous. Or, un principe applicable, c’est bien, mais un droit appliqué, c’est mieux.

Rappelons que cette décision date de fin 2020, après une année régie par un cataclysme de taille. Un an plus tôt, lorsque nous pouvions encore nous faire la bise, le Groupe d’experts du climat des Nations-Unies (Giec) produisait un rapport, demandant la réduction de la consommation de viande : «La principale raison pour laquelle réduire la consommation de viande est une mesure d’adaptation est qu’elle réduit la pression sur les terres et les eaux, et donc notre vulnérabilité au changement climatique et les limitations d’intrants».

Végétalisons la restauration collective !

Ne rien « attendre » de 2021, mais plutôt faire

La Convention Citoyenne pour le Climat aura montrée une chose : lorsque l’on donne la parole aux citoyen·ne·s, ils et elles la prennent, proposent des solutions réalistes et nécessaires pour lutter contre (entre autres) le réchauffement climatique. Quelles que soient les raisons de demander une option végétale quotidienne au menu de la restauration collective, de plus en plus de personnes ont à cœur de voir cette perspective réalisée. C’est encourageant et c’est donc cela qu’il faut retenir. Cela, mais aussi le fait qu’à défaut d’attendre qu’une solution soit adoptée par d’autres, mieux vaut agir nous-mêmes. Pour 2021, n’attendons pas, faisons ! C’est notre vocation chez Assiettes Végétales.

Envie de nous donner un coup de patte ? C’est possible !

Donner

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *