Il y a quelques jours, je discutais avec P., un ami de la famille. Au détour de la conversation, il a lancé : “Ah ! Au fait, j’ai mangé végétarien aujourd’hui.” Une information un peu triviale, mais il a pensé que ça pourrait m’intéresser, et il avait raison. Jeudi, dans son restaurant d’entreprise, plusieurs choix s’offraient à lui : cabillaud, steak haché, entrecôtes et falafels épicés de petits pois et autres légumes.
Ce sont les falafels qui ont attiré son attention, car il en mange rarement et avait tout simplement envie d’un plat épicé. P. n’est pas végé pour un sou et réduire sa consommation de viande ne fait pas partie de ses priorités. Il soutient la cause environnementale de plusieurs façons, mais moins dans son alimentation. Et surtout, il aime beaucoup la viande.
Seulement voilà : jeudi, il a déjeuné végé. “Pourquoi ?” Parce que l’option était là, qu’il souhaitait manger épicé et que, ce jour-là, il n’avait pas trop envie de viande ou de poisson. C’est tout ! “Tu choisis souvent le plat végé dans ton resto d’entreprise ?” Non, il ne le choisit pas souvent car une option végé est rarement proposée, mais finalement, ça lui changerait, il aimerait bien qu’elles soient plus fréquentes.
D’habitude, quand P. et moi discutons d’alimentation, il dit ne pas être prêt à réduire sa consommation de viande et nous passons rapidement à autre chose. Or jeudi, P. m’a dit vouloir réduire sa consommation de protéines animales, ce sans même s’en apercevoir ! En souhaitant voir plus souvent à la carte de son restaurant d’entreprise une option végé, il dit vouloir manger de la viande moins fréquemment. Parce qu’il porte la cause du végétal ? Non. Parce que parfois, il veut manger différemment, et que tant que c’est bon, c’est bon.
Voilà pourquoi nous faisons ce que nous faisons, chez Assiettes Végétales. Voilà pourquoi, selon nous, c’est tout simplement la meilleure méthode possible. Pas besoin d’être végé pour manger et apprécier des plats qui le sont : ce qu’il faut, c’est que ces plats soient accessibles, c’est tout ! Et pour cela, il faut donner l’accès aux options végés dans la restauration collective.